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est de vous permettre d’offrir à vos proches des funérailles à leur image.

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LA MORT SELON SON ORIGINE ETHNIQUE

Apprivoiser la mort selon son origine ethnique.

Enfin! J’aborde notre premier sujet qui est : ‘’Apprivoiser la mort selon son origine ou son contexte familiale; historique et explication des différents rites funéraires dans le monde.’’

Historiquement, l’humanité a toujours considéré la mort comme la fin d’une partie de la vie. Bien entendu, nous parlons de la partie physique d’une personne. Cependant, l’humain, de tout temps, n’a pu se résigner à croire que la mort était la fin de tout.

Déjà à la préhistoire, les premières sociétés organisées en clans, tentaient d’apprivoiser la perte de l’un de leur membre, en organisant des rituels qui pouvaient tantôt être très simple, mais aussi beaucoup plus élaborés. Pensons entre autre, à Stonehenge au Royaume-Unis, aux pyramides en Égypte, dans lequel le pharaon se faisait placer à sa mort, avec une multitude d’objets précieux  à apporter dans l’au-delà. Pensons aussi à l’empereur chinois qui a monté une armée en terre cuite pour le protéger après sa mort, et même au Taj Mahal en Inde. Les vikings quant à eux, plaçaient les corps dans une barque, ou utilisaient un drakkar qu’ils lançaient sur l’eau, en enflammant ceux-ci pour laisser l’âme des défunts rejoindre les dieux dans le Walhalla. Les grecs et les romains quant à eux, avaient pour habitude de placer des pièces de monnaie sur les yeux des disparus pour payer le passeur du royaume des morts.  Tous ces lieux ou ses rites grandioses, sont la preuve que nos sociétés, peut importe où dans le monde en évoluant et en s’organisant, n’ont jamais mis de côté l’importance du rite de passage qu’est l’organisation des cérémonies funéraires.

Au fil du temps, nous avons ajouté le religieux, standardisé les pratiques, ajouté un peu de ceci ou de cela, selon nos origines. Au final, une seule et même motivation est resté; apprivoiser la perte d’un proche, et espérer le revoir dans un monde inconnu.

Avec la montée du concept d’un Dieu Unique, nos sociétés ont majoritairement organisé les rites funéraires en basant leurs croyances sur le fait que l’on rejoigne la demeure de celui-ci. Que ce soit les Juifs, les Chrétiens ou les Musulmans, la base et le fondement est semblable, mais selon la religion, la pratique diffère. Les Juifs vont pleurer leurs disparu un peu plus longtemps leurs défunts que dans les autres religions, et la veuve portera le deuil selon une façon bien codifié. De même on veillera de façon précise le corps avant de l’enterrer. Pour les Chrétiens, il y aura plusieurs variantes, selon que l’on soit Catholique, Orthodoxe ou Protestant. Jusqu’à tout récemment dans l’histoire de la chrétienté, la crémation était l’équivalent d’envoyer la personne décédée en enfer. Depuis environs une centaine d’années cette croyance a grandement diminuée, et aujourd’hui, la crémation est la méthode en croissance majoritaire dans nos société chrétienne moderne. Pour les Musulmans, le deuil n’a pas à être fait avec une longue présence du corps. Donc, pour eux, dans la mesure du possible, on procédera à l’enterrement du défunt avant le coucher du soleil. Préalablement, le corps sera lavé par la famille puis placé de façon précise dans un linceul, pour être amené à la mosquée, pour les prières de bénédictions. Comme ces religions croient à la résurrection des corps à la fin des temps, les rites sont entouré d’espoir d’une deuxième vie qui serait, elle, éternelle.

Les religions provenant d’Inde ou des pays asiatiques, ont plus tendance à croire en la réincarnation de l’âme. Bien entendu, cela influencera l’importance qu’aura le corps du disparu. En Inde on brûle les corps, ce qui libère les âmes, qui pourront renaître dans de nouveau corps.

Dans nos sociétés modernes, les croyances et les religions se mixes. Les pratiques funéraires suivent donc cette mixité et c’est pourquoi aujourd’hui, les funérailles seront beaucoup plus basées sur les souvenirs et la célébration de la vie du défunt. Il y a certes encore beaucoup de familles qui tiennent à respecter leurs croyances et leurs pratiques d’origines, mais une ouverture sur les autres croyances, viennent teinter leurs façons de faire.

La mort est donc toujours le mystère à percer, mais les rites funéraires  sont peut-être tout comme certains médicaments, un anti douleur temporaire, en attendant de guérir la peine engendré par celle-ci…

Je souhaite que ces informations puissent peut-être vous aider dans vos réflexions quand viendra le temps d’organiser des funérailles. Quelque fois, comprendre et savoir d’où l’on vient, permet de comprendre où l’on va!

Si vous avez des questions, des commentaires ou des ajouts sur ce sujet, n’hésitez pas à nous écrire.

À bientôt!

 

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